De si agréables moments...

Bonjour,voici une nouvelle histoire en plusieurs parties.

La nuit était le royaume du silence.
Au-delà de la baie vitrée luisaient milles et unes lumières levées depuis le sol dans une tapisserie plaquée en trompe l'oeil contre le double vitrage. Dans l'alignement un couloir traversait cette partie de l'appartement,passant de la chambre et du grand lit à la salle de bain où elle se dirigeait d'un pas nonchalant. Entièrement nue,ses courbes se dessinaient dans l'ombre de la nuit,des formes légères ou ressortaient des seins menus mais bien ronds,un ventre plat à l'antithèse d'une profonde chute de reins aux prémices de fesses à la proportion des plus alléchantes au sommet de jambes fines et élégantes la portant vers la salle de bain face au grand miroir occupant le mur portant la vasque. Ses cheveux blonds comme l'or et les blés baignaient un visage régulier aux yeux verts,à la bouche pulpeuse et prompte au sourire,se laissèrent aller dans un seul et même soupir,sa langue passant doucement sur ses lèvres. Ses pensées dérivèrent vers l'homme endormi à quelques mètres,dormant de plein droit après l'avoir envoyé au septième ciel. Ce moment avait été si...Prenant,palpitant,excitant...Loin d'un débutant malhabile et impressionnable,il avait su répondre à ses ardeur avec un entrain des plus vivants,partant jusqu'au plus profond d'elle-même,flattant ses seins,baisant son ventre et ses mains et la laissant à l'ivresse des cris que d'habitude elle devait chercher avec ses doigts pendant que l'autre se préoccupait surtout de lui-même. Tout cela en prenant le temps qu'il fallait,honorant sa bouche,pressant ses mamelons et son cou pendant qu'il découvrait son être humide et plein de chaleur. Cette nuit,il l'avait maintenu en permanence en haut de la vague,et elle-même n'avait pas été en reste,déployant tout les choses apprises au fil des nuits et au cœur des lits,le massant longuement,l'accueillant fermement entre ses fesses et se repaissant de ses râles tandis qu'elle le tenait aux portes de sa gorge. Lui s'en souviendrait tout autant et elle ne serait pas peu fière de raconter ça à...à qui ?

Le temps me manque pour lire et donner un avis sur votre histoire. Soyez un peu patient, cela viendra.

A moi si elle veut, je suis toujours très attentive à ce genre de petits secrets... Merci Barde itinérant qui porte bien son nom !

Merci Ambre d'être à l'écoute,il y aura plus à écouter d'ici peu;).

@Barbenoire:Prenez votre temps,je prends le mien après tout .

Elle avait beau être jeune,jolie,douée,elle n'était pas dans le coin depuis assez longtemps pour avoir de véritables amies,cela pouvait paraître étrange,mais elle avait eût davantage de chance en abordant des hommes que des femmes. Il fallait pourtant qu'elle raconte cette nuit si énorme à quelqu'un,ça devrait sortir tellement c'était bon et entêtant. Une image lui vint à l'esprit,et elle se blâma aussitôt de s'être cru seule. Il y a quelques jours,elle avait partagé une table dans un bar avec une jeune femme,de deux-trois ans sa cadette,un peu plus petite qu'elle,une jeune étudiante svelte aux yeux gris et aux jolis cheveux cendrés. Assez timide,des amis l'avait conduite ici par pour la sortir de ses livres et de sa bulle. Ne sachant pas trop où se mettre alors qu'elle parlaient toutes avec d'autres et s'incrustaient partout,elle avait trouvé à discuter avec elle de tout et de rien,et ils avaient convenu de se revoir un jour. Et ce jour était peut-être assez proche. Amélia était peut-être réservée,mais elle ne l'avait pas paru être de ces filles coincées et guindées qui se fermaient dès qu'on parlait de quelque chose d'un peu borderline;chez une fille aussi mignonne,ça serait du gâchis.
La jeune femme ramenait un mèche de ses cheveux blonds en pensant à la manière de lui raconter quand une forme se découpa dans la lumière. Lui. Le corps longiligne et vigoureux,avec juste ce qu'il faut de muscle là où il faut. Son sourire simple et bon s'élargit quand il croisa ses yeux et passa ses bras autour de ses hanches. Le temps d'un baiser sur la peau claire de son cou,elle fit volte-face et déposa un bref baiser sur ses lèvres qui comme elle l'espérait,se prolongea longuement;leur deux langues se lovant habilement,il pressa son sein gauche d'une main chaude et éveillée avant qu'elle ne ressente le contact,plus proche,d'un membre bien éveillé contre sa cuisse. Il est de nouveau partant,une lumière mutine passa dans ses yeux comme elle s'assit sur la table.
Elle aurait plus de choses encore à raconter...

Sous la lumière de l'après-midi,deux femmes discutaient accoudées à une table,enfin disons que l'une écoutait et que l'autre cherchait les mots pour lui répondre sans paraître guindée où ridicule. L'autre le voyait très bien,mais à son avis cela pourrait bien se dissiper à mesure que la discussion continuerait. Plus petite d'une tête que son hôte,la jeune Amélia avait une peau d'une couleur claire couverte d'un tailleur et d'une robe bleue noués par des boutons plaqués d'or sous lesquels ressortait une agréable poitrine plutôt bien assortie à son age que beaucoup auraient aimé aimé avoir au même moment. Sa bouche aux lèvres douces,ses yeux d'un gris peu profond et ses cheveux d'un orangé vif ramenés derrière ses oreilles se pliaient à la ronde des lippes et des mots naissant de façon maladroite à chaque mot et phrase venant. Son amie n'en était qu'à la rencontre(racontant de façon assez longue il est vrai,mais elle adorait que ça dure),mais elle ne savait pas où se mettre,ses jolies mains trahissant plus que tout son stress naissant. Si je continue comme ça,elle pourrait croire que je veux me moquer d'elle en me jetant des fleurs,je dois réagir.
« Amélia,que se passe-t-il ? Demanda-t-elle lentement,as-tu des problèmes ? Quelque chose te tracasse ?
Celle-ci la regarda sans savoir apparemment quoi dire,le regard perdu dans ses doutes. Mais n'étant pas d'un naturel secrète tout en étant honnête et sérieuse,la jeune femme pris un souffle qui s'évapora aussitôt et déclara d'un ton se voulant le plus neutre possible mais non exempt d'une certaine anxiété.
-Judith,bien qu'on ne se connaisse que depuis peu,tu es la seule avec qui je peux en parler ; je ne savais pas comment aborder le sujet au début mais vu comment tu parles de ce garçon et de ta rencontre,je me doute que tu ne t'arrêtera pas au café.
A ces mots,elle eût une hésitation,mais se reprit d'un geste du visage et son interlocutrice nota dans ses yeux une infime forme de tristesse.
-Je crois que j'ai un problème. Je n'arrive plus à jouir.

Judith eût comme une sorte d'absence avant qu'une vague d'émotions se confondants vint se congestionner dans son esprit sans qu'elle pu les départager.
-Amélia,dit-elle d'un ton des plus souple possible,je suis désolée de te raconter cela alors que ..Mais dis-moi comment ça se passe,depuis quand,si tu as eût des problèmes,je pourrais peut-être t'aider.
Bien qu'elle n'eût jamais à y faire face elle-même,la jolie blonde savait à quelle point cela pouvait être déstabilisant voire...Calamiteux pour une femme et Amélia devait en être profondément atteinte,bien plus qu'elle ne voulait le laisser paraître. Elle posa ses mains à plat sur la table et les passa en revue avant de les laisser tranquille et de regarder Judith dans les yeux et de commencer d'une voix calme et maîtrisée :
-J'aime le sexe,depuis des années j'aime ça et j'assume.
-Bienvenue au club,fit Judith en un sourire.
-Je peux passer des heures devant un livre,un roman,une peinture,j'aime y réfléchir,y venir,y revenir,imaginer,j'aime me vider complètement la tête pour laisser venir à la vie les mots qui se pressent sur les pages.
-Comme des films en fait ?
-C'est mieux que des films,là,je suis la réalisatrice,la décoratrice,l'actrice principale,tout avance comme je le souhaite,personne ne me dérange et je peux m'appliquer autant que je veux. Je suis la muse du peintre qui capte mes mouvements comme je plonge au plus profond de moi-même.
-C'est un art de vivre pour toi ?
-C'est plutôt une partie d'un art,je n'y pense pas tout le temps,je n'y pense pas tout le temps mais j'aime beaucoup,j'essaye de le faire tous les jours,ça me vide la tête,ça me lave de la fatigue,je suis légère,je...Enfin je ne vais pas t'expliquer ce que tu connais déjà,finit-elle avec un sourire qui réconforta Judith.
-Je te suis largement sur ce chemin,fit-elle en posant ses mains sur les siennes.
-Tu vois,certains boivent,fument,prennent des substances illicites...Moi j'ai pu largement m'en passer-et économiser assez d'argent pour me payer une maison-me caresser est la plus pure et la plus saine forme de passe-temps que je connaisse.