Bien dégueu
Ce matin, comme tous les dimanches, je m'apprête à monter Oscar, un de nos deux chevaux. Il fait moche.
Je suis vêtue chaudement. Je ne part pas faire une grande balade. C'est tout simplement pour m'aérer un peu.
Mon mari est débordé de travail. Il y a les corrections du travail des vacances de la Toussaint de ses thésards.
Une raison supplémentaire pour ne pas partir plus d'une demi-heure. Je descends le chemin qui longe la forêt.
Il fait froid et humide. J'arrive à l'enclos de la petite chapelle désacralisée. Il y a une petite voiture garée là. Seule.
Je fais le tour du muret. Par curiosité. Il y a un type. Je m'approche. L'individu est à l'intérieur de l'enclos. Et seul.
Visiblement, le bougre me guettait. Il m'avait vu arriver sur ma monture. Malgré le froid, il a son pantalon descendu.
Le type a un tout petit sexe qu'il agite dans ma direction en me lançant un bonjour obséquieux et surtout bien vicieux.
Je m'arrête. Je le salue. L'inconnu doit avoir la cinquantaine bedonnante. Il porte un bonnet en laine. Une grosse veste.
Il agite son sexe mou et ridicule tout en engageant la conversation. Bien évidemment, la situation m'amuse. Je "joue".
Sur mon cheval, je ne risque pas grand chose. Surtout qu'un muret d'environ un mètre nous sépare. Le type est petit.
Pourquoi les exhibitionnistes sont ils la plupart du temps d'âge mûr, petit, gros et moches ? C'est comme une constante.
Le type a un discours confus. Des propos amphigouriques. Il répète plusieurs fois les mêmes phrases en bégayant.
Je mets fin à sa conversation surréaliste. Je le tutoie. Je dis < Tu veux te faire sucer ? C'est ça ? Non ? Vicelard ! >
Je n'ai plus vraiment froid aux yeux avec ces vieux cochons. D'en sucer un fait toujours partie de mes fantasmes.
Seulement je ne le fais plus sans la proximité de mon mari que j'aime à savoir dissimulé pas loin. Me sentir protégée.
Surtout qu'un type, avec un tout petit sexe ridicule, qui ne bande pas, ne constitue pas un véritable danger. Un bourrin.
Je ne risque donc pas d'être culbutée et pénétrée contre mon gré. Maintenant, il y a tant de pervers qui peuvent sévir.
Le type est immobile. Il tient son petit sexe à sa base entre le pouce et l'index de la main droite. Je regarde partout.
J'essaie de trouver une solution qui pourrait me permettre de sucer sans courir le moindre risque. Je trouve une astuce.
Il y a le grillage à fin maillage qui sépare le chemin entre l'enclos et le cabanon de jardin parfaitement désert à gauche.
Je tourne le dos à l'exhibitionniste. Je lui fais : < Ne bouge pas, je reviens ! >. Je fais le tour de la propriété bien grillagée.
Il y a un portail dont les deux battants sont ouverts. Je regarde bien. Je suis absolument toute seule. J'en suis certaine.
Le type me voit revenir derrière le grillage. Je descends de cheval. Je l'attache au tronc d'un acacias. Je m'accroupis...
Je fais signe de mon index pour inviter le vicelard. Il sort de l'enclos. Il traverse le chemin. Je reste un peu en retrait.
Le bonhomme s'approche du grillage. Il comprend immédiatement où je veux en venir. Il passe son sexe dans une maille.
Je regarde ce sexe ridicule. L'odeur en est fétide. C'est immonde. Il n'est pas circoncis, chose que je préfère plus que tout.
Par contre, son prépuce fripé évoque une vieille chipolata plus très fraîche et racornie. C'est parfaitement dégueulasse.
Il ne peut rien m'arriver derrière le grillage. L'homme ne peut ni passer sa main, ni me saisir, ni m'attirer contre mon gré.
L'opportunité d'une pipe comme j'en raffole se précise. En parfaite égoïste, je ne pense déjà plus qu'au plaisir qui m'attend.
Je respire longuement l'extrémité de ce sexe qui pend lamentablement par la maille du grillage. Le type semble cambré.
Son bassin collé contre le grillage, il s'y tient des deux mains. J'entends sa respiration. Il sent le tabac. L'horreur absolue.
Je pose mes lèvres sur l'extrémité de la peau. J'essaie d'enfoncer ma langue. Le goût est piquant. Acide. L'odeur abjecte.
Impossible de glisser ma langue entre le prépuce et le gland. Je me mets à sucer. Immédiatement il y a un goût âcre.
Je n'ai pas le temps de comprendre ce qui se passe. Le salaud est entrain de me pisser dans la bouche. Je me retire vite.
Le vicelard cesse en même temps. Je le regarde avec sévérité. Il veut parler. Je dis : < Ferme là ! >. Il garde le silence.
J'ai le goût fade de ses urines. J'ai un haut le cœur. Cela m'excite toujours autant que cela me dégoûte. C'est écœurant.
Je ne peux pas aller contre ma nature. C'est souvent ce curieux paradoxe qui anime ma libido dans ces rares situations.
Je reprends son sexe en bouche pour pomper avec force. Je récupère du jus. Mais lequel ? Je peux savourer le mélange.
Le type recommence. Ce sont chaque fois de courtes giclées. Je tousse. Je crache. Je me mets à vomir sur ses godasses.
Je me retire afin d'éviter de me faire pisser sur les vêtements. Juste à temps. Le type se lâche dans un long jet jaunâtre.
J'ai rarement vu une pisse aussi sombre. Un jaune qui vire à l'orange. J'ai son goût dans la bouche. Je vomis à nouveau.
Le type a cessé. Il se masturbe en bougeant son bassin, son sexe coincé dans le maillage du grillage. Il respire, souffle.
Je sais qu'il va jouir. Je me précipite juste à temps. Je recueille ses spermes que je suce comme un médicament salvateur.
Il y a trois saccades qui m'emplissent la bouche. Ce n'est pas une éjaculation. Plutôt une coulure. Un long épanchement.
Son sperme est épais, crémeux et curieusement doux. Un contraste avec ceux que j'ai déjà goûté. Chaque mec à son goût.
Je le suce afin de bien le vider. Je veux tout récupérer. Je suis même prête à m'en offrir une seconde tournée. Je le lui dis.
Le salaud me lâche une giclée. Naïve, je crois que c'est une nouvelle arrivée de sperme. C'est une giclée de pisse. Dégueu.
Cette fois, je me relève définitivement. Le type me regarde partir sans cesser de pisser. < Salut ! C'était bon ? > me fait il.
Je me retourne. Je réponds : < Salopard, va ! >. Je sors un mouchoir en papier de ma veste. J'ai la bouche âcre. Piquante.
Je crache dans mon mouchoir. Je découvre les reliquats de sperme arrivés avec la giclée de pisse . Un sperme jaunâtre.
C'est dégueulasse. J'ai avalé ça ! J'en prends conscience dans un frisson d'écœurement. Je vomis à nouveau. C'est dégueu.
Je regarde ce que je viens de dégueuler sur l'herbe. Des filaments me coulent de la bouche. Je n'ai rien à boire. A manger.
Je n'ai rien pour faire passer ce goût écœurant. Je viens de vomir la totalité de ce que j'ai dégluti. C'est immonde. Dégueu.
Je touille avec une petite branche. C'est épais, visqueux et gluant. Je remonte sur mon cheval. Je file au galop. A temps.
Le type s'approchait du portail. Il a juste de le temps de s'écarter pour ne pas être renversé. Je pars sans me retourner...
Isa