Bonjour
Ma passionnante activité de professeur en troisième cycle universitaire demande un constant travail de documentation.
Lorsque je me rends au département documentation de la faculté, j'ai toujours beaucoup de joie à y passer du temps.
Il y a bien évidemment quantité d'ordinateurs mis à la disposition des professeurs. Mais il y a surtout l'odeur des livres.
J'adore ces parfums de vieux papier. Il s'en dégage une sensation étrange faite de mystère, de secret et d'érudition...
La jeune femme, documentaliste attitrée, est toujours enchantée d'aider à la recherche d'un ouvrage précis, particulier.
Son aide précieuse permet un gain de temps appréciable. Hélas, cet endroit n'est pas dépositaire du savoir universel.
Quelquefois, il faut se résoudre à faire des recherches livresques ailleurs. A cet effet, je suis dirigée vers l'extérieur.
C'est vers la Bibliothèque Municipale que je suis orientée par la documentaliste navrée de ne pouvoir m'aider davantage.
Je suis libre le vendredi après-midi. C'est donc tout naturellement que je profite de cette opportunité pour m'y rendre.
Il y a peu de monde le vendredi après-midi. Ce jour là, il n'y a qu'un couple de séniors au rayonnage des journaux.
Deux jeunes filles, sans doute étudiantes, assises devant l'ordinateur. Un vieux monsieur recroquevillé dans un fauteuil.
Je me dirige vers le fond de la grande salle. Me voilà dans l'allée, entre les rayons "Histoire" et "Géographie". Le choix.
Je suis vêtue d'une jupe. D'un pull sous mon manteau, et chaussée de bottes à talons. Dehors, avec l'hiver, il fait froid.
Je parcours consciencieusement le rayonnage qui me concerne. Ils mesurent tous une bonne dizaine de mètres de long.
Je suis là à feuilleter un grand album. J'admire les photographies. Je remarque le quidam, là-bas, au bout de l'allée.
Je ne l'ai pas vu arriver. Je ne sais pas depuis combien de temps il est dans l'allée. Il est également chaudement vêtu.
L'homme est habillé d'un anorak rouge, d'un jean bleu, d'un bonnet. Il est chaussé de larges bottes claires, montantes.
De taille moyenne, l'inconnu doit avoir la quarantaine. Je n'y porte pas plus d'attention que ça. Je feuillette mon album.
Parfois, je sors de ma lecture pour constater que le quidam se rapproche imperceptiblement. Il est à cinq ou six mètres.
Je suis en jupe. Mon naturel surgit soudain dans mon esprit. Fort. Je pourrais m'offrir une petite frayeur exhibitionniste.
L'idée m'envahit de plus en plus. Je suis déjà en possession des informations que je recherche pour mon cours prochain.
J'observe discrètement autour de moi. Je cherche l'angle idéal pour offrir mon petit "show". Il n'y a que l'inconnu et moi.
J'évalue, j'envisage et j'anticipe. Je suis toujours d'une grande prudence. L'occasion est trop belle. Me voilà bien excitée.
Je m'accroupis pour faire mine de scruter les livres sur le dernier rayonnage du bas. J'ai mes collants. C'est dommage...
J'ai dénoué mes cheveux qui masquent mes regards scrutateurs. Je louche discrètement vers l'homme. Quelle surprise.
C'est moi qui aie affaire à un exhibitionniste. Le type doit être un grand "pratiquant". Je ne l'ai pas vu venir. Un virtuose.
Son sexe, long et mou, pend de sa braguette ouverte. Il feuillette un livre. Je le vois regarder dans toutes les directions.
Pas de doute, j'ai affaire à un spécialiste. Un de ces individus qui rôdent à l'affut d'une opportunité. Un exhibitionniste...
Je reste accroupie. Deux exhibitionnistes qui se retrouvent tous deux dans une situation aussi intense, cela se savoure.
L'homme a sans doute compris, tout comme moi, à qui il avait affaire. J'écarte légèrement les cuisses pour l'encourager.
Il reste d'un grand calme. Pondéré, il semble parfaitement maîtriser ses émotions. Un "Maître". J'apprécie d'autant plus.
L'homme n'a aucune érection. Son sexe est long. Il pend de sa braguette en pointant vers le bas. Pas circoncis. Plissé...
Je me mets à genoux en faisant mine de chercher un livre qui serait inaccessible. Bien droite. Une position suggestive.
L'inconnu tient son sexe à sa base, entre le pouce et l'index. Je crois halluciner. Il lâche un soudain petit jet de pisse.
Je sens mon cœur battre la chamade. Cette fois, c'est moi qui suis ravie et étonnée de ce qui m'arrive. A mon tour.
Je me redresse pour m'accroupir à nouveau. J'enrage de devoir porter des collants. Je sens mon sexe devenir bouillant.
L'homme s'est tourné de trois quart vers moi. Il agite son sexe dans ma direction en le faisant tournoyer. Hallucinant.
Je me sens impuissante. Mes collants, mon manteau, tout cela m'indispose au plus haut point dans cette situation folle.
J'ai même l'impression que la situation m'échappe. Une grande première. Le type reste d'une très grande prudence.
Il se rapproche. Je lève la tête. Je le fixe en jouant la fille choquée. L'homme n'est pas dupe. J'apprécie son courage.
Je me tiens de la main gauche au montant métallique des étagères. Je me tiens les cheveux de la main gauche. Silence.
Nous nous fixons. Je sens la sueur me piquer les joues, le nez et le dos. L'homme se masturbe doucement avec sérieux.
J'ai affaire à un grand spécialiste. Le type reste parfaitement maître de la situation. Pas de fébrilité craintive apparente
J'en reste époustouflée. Ravie. Bien évidemment je n'en montre rien. Je joue mon rôle de fille un peu gênée et coincée.
Il y a une flaque de pisse au sol, derrière lui. Il lâche soudain un second jet rapide, franc, qui éclabousse ses bottes.
J'éprouve un frisson puis un vertige. Je me tiens bien. Je n'en peu plus, je passe une main entre mes cuisses écartées.
Je me touche à travers l'épais coton de mon collant. L'homme se masturbe doucement. Son sexe est long mais mou.
Une véritable trompe d'éléphant est offerte là, à mes regards. Il y a des bruits de voix. Je me lève. Le type remballe.
Comme dans un mouvement parfaitement synchronisé, nous nous réajustions à toute vitesse. Deux filles arrivent.
Les deux étudiantes ne prêtent aucune attention à notre présence. Le type tourne des talons et s'en va. Il disparaît.
Je le regarde traverser la grande salle. Il salue la dame de l'accueil derrière son bureau et descend le grand escalier.
Je reste un moment à me demander si j'ai rêvé. Les trois flaques de pisse luisantes au sol confirme ce que j'ai vécu.
Je quitte à mon tour la Bibliothèque. En descendant l'escalier je me dis que le type m'attend certainement au dehors.
Pourtant il n'y a personne. Je suis prudente. Je m'arrête devant chaque vitrine pour regarder dans le reflet de la vitre.
Je veux m'assurer de n'être pas suivie. Je fais un détour par plusieurs rues avant de retourner à la voiture. Personne.
En rentrant, je n'arrête pas de penser à cette aventure. Je reste sur une délicieuse impression. Un vrai gentleman...
Isa
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Sujet: Etonnante aventure à la Bibilothèque Municipale 
Dim 3 Déc - 10:44