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 SIMULACRES (Branle double grave) 2 (suite & fin)

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maitroctav

maitroctav


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MessageSujet: SIMULACRES (Branle double grave) 2 (suite & fin)   SIMULACRES  (Branle double grave) 2 (suite & fin) Icon_minitimeLun 1 Jan - 7:52

(Les lecteurs trouveront la début à "SIMULACRES 1)

Dans le fatras de ce qu'elle lui avait raconté il avait entendu qu'elle travaillait à Versailles comme vendeuse au Monoprix. Il l'y attendit quelquefois.

Elle se laissait embrasser, mais en gardant ses distances. Deux ou trois fois. Puis elle lui dit qu'elle s'était fiancée. Et refusa de le revoir. Il respecta sa demande.

Mais  trois ans plus tard, par hasard, un soir d'avril, il la revit à la gare. Qui descendait du même train que lui. Elle portait, à la mode de cette année là des bas blancs sous une jupe assez courte, sans être mini, blanche, aussi. Elle se laissa raccompagner. Il marchait sagement à côté d'elle.

Comme ils arrivaient dans le même quartier désert du soir de ce mois d'août 65, ce fut elle qui lui prit le bras et le plaça contre sa hanche. Il sentit l'élastique de sa jarretelle. Il la plaqua contre le mur. Elle se laissa embrasser et caresser sous la jupe. Il sentait sous sa main la douceur de la cuisse au-dessus du bas. Et le crissement de la toison dans la culotte. Ça l'excitait terriblement mais, comme souvent quand il était très ému par la parfaite adhésion du réel avec ses fantasmes, il ne pouvait bander sur le moment, même quand elle le laissa toucher directement sa chatte trempée.

Elle s'en rendit compte. Et bientôt elle s'écarta de lui, déçue de ne pouvoir jouir de ce qui devait être son plaisir préféré.
— Laisse-moi. On pourrait nous voir.

Pour se donner une contenance, avant qu'elle ne parte, il demanda :
— Tu n'es plus fiancée ?
— Justement, je me marie demain.
Elle allait s'engager dans l'impasse.

Cet aveu qui révélait le vice (ou le désarroi) de cette fille le fit instantanément bander. Il suffisait souvent de ce temps de décalage entre le moment où on attendait qu’il soit viril et celui où il se retrouvait frustré d’avoir raté sa chance, pour que sa nature « tordue »  déclenche, à contre-temps, une réaction impérieuse, mais trop tardive...

Il hurla :
— Attends !

Elle se retourna, étonnée.
Lentement, face à elle, il ouvrit sa braguette et laissa émerger de son slip la bite la plus tendue qu'il eût jamais portée. Les yeux rivés sur cette érection inopinée, elle revint vers lui, et s'appuya contre une porte cochère. D'un geste elle lui fit signe de la suivre. Elle pénétra dans l'immeuble, les yeux troubles, toujours vicieusement braqués sur le même objet.
       Elle lui signifia de rester au pied de l'escalier. Elle-même gravit quatre ou cinq marches à reculons pour ne rien perdre du spectacle de la masturbation qu'il avait lentement entamée. Elle s'assit. Remonta sa jupe. Écarta ses jambes au maximum. Il voyait entre ses cuisses émergeant des bas blancs quelques poils noirs de sa toison déborder au-dessus et de chaque côté de la culotte blanche.
Tout en fixant avec stupeur le mouvement de plus en plus rapide de sa main, elle y glissa les doigts de sa main droite sachant que son regard à lui était happé par ce jeu énervé sous le tissu. En même temps, elle suçait voluptueusement, de sa belle bouche épaisse, index et majeur de la main gauche. Sachant qu'il eût préféré que ce soit sa grosse bite. Mais cette perversité augmenta leur plaisir et en accéléra l'accomplissement.

Ils jouirent presqu'aussitôt, elle, le regard en-allé dans la gerbe laiteuse qui atteignit sa jambe, lui, les yeux accrochés à la crispation palpitante de la main prise sous la dentelle blanche. Elle la retira bientôt pour en lécher les doigts trempés, puis, — magnanime en apparence, mais sans doute plutôt pour prolonger son propre orgasme par un acte dont elle savait qu'il ne pouvait qu'augmenter la frustration de la fellation, déjà deux fois mimée, mais non réalisée, dont ce n'était que le simulacre, — les siens qu'il lui tendit.  
Ils restèrent un instant exténués. Ce n'est que l'ouverture de la porte qui précipita leur fuite, sans un mot, bousculant la locataire qui rentrait.

On était le vendredi 26 avril 1968.

Avait-il pour autant « trompé » C*, sa propre fiancée ?
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SIMULACRES (Branle double grave) 2 (suite & fin)
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