Au restaurant
Vendredi soir, avec mon mari, nous sommes dans un de nos restaurants préférés.
Nous y avons nos habitudes. On y mange très bien. Le lieu est très bien fréquenté.
A une table voisine, un peu plus loin, il y a un couple de quinquagénaires qui mange.
Parfois, discret, le monsieur aux tempes grisonnantes me regarde avec insistance.
Je suis vêtue d'une jupe kilt à carreaux rouge, d'un chemisier blanc sous un pull noir.
Mes bas, mon porte jarretelle. Je suis chaussée de mes bottes noires à hauts talons.
Je commente en temps réel à mon chéri ce que je fais de mes jambes sous la table.
Je les croise et les décroise en exagérant le mouvement sous le regard de l'homme.
Mon mari, toujours très amusé, me chuchote : < Ce soir, c'est moi que tu excites ! >
Je prends sa main. Il rajoute : < Ce soir, je te fais ta fête au retour, à la maison ! >
J'ai écarté largement mes cuisses sous la table. L'inconnu observe avec attention.
L'avantage avec les messieurs accompagnés, c'est qu'ils sont tenus à la réserve.
Je descends discrètement ma main pour la placer entre mes cuisses. Je me touche.
A chaque fois que sa femme regarde ailleurs, l'inconnu me lance un sourire entendu.
Je le raconte à mon mari qui me fait : < Il est peut-être temps d'aller aux toilettes ! >
Je me lève. Je regarde avec insistance le beau quinquagénaire. Je descends. Sous sol.
Je suis accroupie entre les deux urinoirs muraux. Je fais semblant de fouiller mon sac.
Un bruit de pas dans l'escalier. Je suis prête à me relever si ce n'est pas ma "cible".
C'est lui. Il me découvre ainsi. < Bonsoir ! J'apprécie beaucoup ! > me fait l'inconnu.
Il se déboutonne. Il agite son sexe qu'il tient à sa base entre son pouce et son index.
< Vous seriez tentée par une pipe ? Je suis généreux ! > me fait il d'un ton rassurant.
Je m'entends lui dire : < Je ne suis pas une pute ! Et vous avez une femme ! Non ? >
< Oui, mais elle ne suce pas ! >. Je regarde son sexe magnifique. Long, droit et fin.
< Parfois je m'offre un "extra" ! Voulez vous en être ? > me demande encore le type.
Je me redresse en déclinant son offre. Même si j'en meure d'envie. Pas ici. Le danger.
C'est un gentleman. Il ne tente rien. De sa veste il sort une carte de visite qu'il tend.
< Réfléchissez bien. Vous êtes magnifique et délicieusement salope ! > fait il encore.
J'apprécie le compliment sans rien en montrer. Je prends et mets la carte dans le sac.
Je file à toute vitesse. Je raconte ma petite aventure à mon mari qui m'écoute amusé.
< Je t'aime ! > me fait il en serrant ma main. Je suis pétrie d'émotion. C'est agréable.
Le monsieur est revenu. Assis. Discrètement il me fait de rapides sourires significatifs.
Nous payons. Debout, avant de partir, je lui fais un clin d'œil en dressant mon pouce.
Dans la voiture, je suce mon homme qui roule toujours doucement. C'est un bonheur.
Je pense à ce pauvre inconnu qui ne connaît pas ces plaisirs avec la femme qu'il aime.
Mon mari me fait très rarement part de ses ressentis quand à mes petites aventures.
Ce soir pourtant, en roulant, victime consentante de ma fellation, il me dit des choses.
Nous faisons l'amour. Mon mari me confie son désir que j'accepte la proposition du type.
< Tu as ses coordonnées ! On se fait le plan ! Je veux te voir le sucer ! > me dit il encore.
Mon mari est mon complice. C'est la plus belle chose que je connaisse sur terre. Ma joie.
Sans lui, rien de tout cela ne serait possible. La différence d'âge. 11 ans de plus que moi.
Je lui promets d'y réfléchir...
Isa