Discussions coquines.....
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Discussions coquines.....

Un forum pour parler de sensualité, sexualité sans atteindre la vulgarité...de tout de rien ! parlez de nos experiences passées et à venir...echanger quoi !
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

 

 SIMAGRÉE (branle gai à 3 temps)

Aller en bas 
AuteurMessage
maitroctav

maitroctav


Masculin
Nombre de messages : 13
Age : 77
Localisation : aucune
Humeur : Curieuse, voyeuse, "wait and see".
Date d'inscription : 24/12/2017

SIMAGRÉE  (branle gai à 3 temps) Empty
MessageSujet: SIMAGRÉE (branle gai à 3 temps)   SIMAGRÉE  (branle gai à 3 temps) Icon_minitimeSam 30 Déc - 14:56

Elle avait bien... trente-cinq ans !
Et elle l'intimidait tant !

Il n'était pas vraiment à l'aise chez eux. Cyrille partait dès huit heures le matin, et il se retrouvait avec elle pour toute la journée.
Sans avoir quoi lui dire.

Alors il avait proposé de faire la vaisselle. Manière de payer son séjour chez eux... Elle avait ri mais elle avait accepté qu'il l'essuie. Elle riait de sa maladresse à essuyer les grands plats. Et elle parlait beaucoup.
Elle lui parlait comme à un enfant en dépit de ses dix-huit ans.
Ça n'arrangeait pas sa timidité et il répondait... banalement.

Même avec Cyrille, à part le sport, il ne savait quel sujet aborder. Alors avec elle, qui ne parlait sport que par politesse... Mais elle parlait de plus en plus sans souci de ses réponses. Ça l'arrangeait bien. Simplement au bout d'un moment il s'ennuyait un peu.

Il l'accompagnait aussi au marché. Il portait les paniers. Elle parlait...
Elle racontait son mariage avec Cyrille, les bals à Nogent où ils s'étaient connus, sa sœur, sa famille, leurs vacances en Bretagne...

Ils déjeunaient en tête à tête. Il mangeait. Elle le servait. Elle parlait... Nogent... Cyrille... Bretagne... mariage...  la sœur...

Ils faisaient la vaisselle... Nogent... la rangeaient... Bretagne.
Elle montait faire la sieste.
Il partait s'entraîner. Et ne rentrait qu'à six heures... quand Cyrille était revenu du travail.

Après c'était le dîner, la vaisselle et la télé.
Après on se couchait, eux ensemble dans la chambre du fond, lui dans celle du pallier. Y'avait qu'une cloison de plâtre entre. Il les entendait parler, parfois. Gémir, jamais.

*
*      *
Ils finissaient la vaisselle du petit déjeuner. Cyrille était parti en catastrophe, à la dernière minute. Il restait deux bols à essuyer.
— Je vous laisse finir. Je vais prendre mon bain. En attendant que je sois prête pour le marché, vous n'avez qu'à lire les revues que Cyrille m'a ramenées hier.

Il sera plongé dans Elle lorsque la porte de la salle s'ouvrira sans bruit. Il la percevra descendant l'escalier au frôlement de sa main sur la rampe, mais il s'étonnera de la lenteur du déplacement de cette main sur cette rampe. Il retiendra sa respiration, le regard perdu sur le sourire figé d'un mannequin du magazine qu'il ne verra même pas tout concentré à percevoir le rythme lent des craquements des marches quand elle déplace son pied. Assis dans le canapé de rotin adossé contre le mur de l'escalier, il se tournera à demi, la jambe gauche fléchie vers l'extérieur, la droite rapprochée du siège et, fermant sur sa main gauche la revue, il lèvera la tête vers l'étage. Il verra d'abord son pied gauche humide et nu se soulever de la marche vers la suivante, puis la cheville tendon tendu et le mollet frémissant, le genou à peine ployé, la cuisse nue jusqu'au bord d'une sorte de barboteuse lâche, vert pâle, qu'il découvrira tout en¬tière quand, complètement levé à présent, il fixera ses yeux verts hallucinés plongeant dans les siens. La main se déplacera lentement, légèrement tremblante, aux tendons sûrs, accompa¬gnant la descente des jambes. Sa propre main comme hallucinée à son tour par cette progres¬sion hallucinante, dans la même lenteur et le même silence, se posera sur la cheville glissant à présent à hauteur de sa ceinture puis, à mesure que la jambe progressera, elle atteindra le mollet, le genou, la cuisse qu'elle effleurera à peine, car, d'un seul coup, les yeux verts le quit¬teront, l'allure s'accélérera. Elle dévalera d'un bond les dernières marches, se précipitera dans le fauteuil en rotin sous la fenêtre, face au canapé devant lequel il se tiendra, debout, la main gauche toujours prise dans les pages de Elle, la droite ballante, dans le vide. Les yeux verts ac¬crocheront son regard. Elle tendra son bras droit, paume vers le haut, doigts repliés puis ten¬dus, trois fois. Il lâchera la revue et se précipitera à ses genoux. De ses deux mains libres il tentera de caresser le corps encore chaud de l'eau parfumée du bain. Ses lèvres chercheront sa bouche. Elle le repoussera fermement. Interdit. Il sera assis à ses pieds, les mains collées au sol, les yeux interrogateurs, figés dans les siens. Son désir pesant.
Sans le quitter du regard, elle écartera les jambes, pieds solidement plantés sur le plan¬cher, cuisses parallèles au sol, jambes légèrement en oblique. Elle tendra la main droite vers lui, tandis que de la gauche elle écartera vers la droite l'entrejambe de sa barboteuse, assez pour découvrir un peu de son abondante toison noire. Déjà il dénouera sa ceinture et voudra ouvrir son pantalon. Tandis que la main gauche ouvrira davantage la porte du mystère palpitant, de la droite elle l'arrêtera en lui prenant le bras gauche qu'elle posera main ouverte sur sa cuisse droite, puis elle placera sa main droite sur la cuisse gauche de sorte qu'il sera forcé de s'agenouiller, tête à la hauteur du sexe à présent dénudé, ouvert et trempé, à gauche de la main gauche maintenant serré contre la cuisse droite le tissu chiffonné.
SIMAGRÉE  (branle gai à 3 temps) Judith12
De l'autre main elle lui caressera les cheveux tout en approchant sa bouche de son ventre. Il caressera d'abord du bout des lèvres les lèvres charnues émolliées par le bain et le désir, et les poils encore humides et parfumés de cette toilette.
De la pointe de la langue il écartera les petites lèvres, étonné de son geste et de la dou¬ceur du contact. Lentement d'abord il léchera la moiteur parfumée. On l'accompagnera d'une lente caresse dans les cheveux tandis que ses propres mains pétriront les cuisses immobiles. Il se laissera guider par la cadence des doigts rythmant dans sa chevelure le mouvement de la langue dans la frisure, d'abord douce puis puissante et prégnante.

D'une seule détente elle fermera les cuisses. Il sentira sa mollesse spasmée sous ses lèvres. La main s'arrachera de ses cheveux. Le carcan s'ouvrira. On l'enjambera. Il entendra la course. Le craquement aigu et rapide des marches.

Quand il relèvera la tête il verra la porte de la salle de bain s'ouvrir.
On lui dira, alors :

— J'arrive. Mon panier est-il prêt pour le marché ?

(FANSTAME OU RÉALITÉ ?)
Revenir en haut Aller en bas
 
SIMAGRÉE (branle gai à 3 temps)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» SIMULACRES (Branle double grave) 1
» SIMULACRES (Branle double grave) 2 (suite & fin)
» Selon mon humeur du jour...
» Pratiquez vous l'anulingus ? (homme ou femme)
» Bonjour

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Discussions coquines..... :: Imagination, divagations.... :: Fantasmes-
Sauter vers: