Bonjour
Intervention exceptionnelle en ce mardi.
Hier, après les cours, une collègue enseignante, m'invite à boire un chocolat.
Nous quittons la faculté. Je lui propose mon salon de thé préféré.
Nous prenons un chocolat chaud. Elle prend un croissant.
Nous bavardons, échangeons quelques considérations générales.
Bien sûr, nous sommes toutes deux passionnées par notre travail.
Comme le mien, son mari est enseignant en troisième cycle.
Comme nous, ils sont propriétaires de magnifiques chevaux.
Je n'ai pas beaucoup de temps. Après les cours, j'aime rentrer.
J'apprécie tant d'être dans la quiétude de notre grande maison avec mon mari.
Avant de prendre congé, je me lève et je vais aux toilettes.
Je me lave les mains au lavabo. Mon attention est attirée par un bruit.
Je regarde sur ma droite. Là, par la porte entre-baillée, je vois un type.
La trentaine, de style "baba-cool", en train de se masturber.
Il me regarde avec un sourire vicieux. Je lui fais un sourire.
Je m'enferme dans ma cabine et je lâche plusieurs jets sonores.
Sans m'asseoir, car je ne m'assois que chez moi, je vise dans l'eau du fond.
Plusieurs jets bruyants qui résonnent. Je le fais bien sûr exprès.
Je sors. Je reviens devant le lavabo. Le jeune homme est toujours là.
Il me regarde comme halluciné. Je sens qu'il voudrait me parler.
Ce qu'il a entendu a certainement dépassé ce qu'il souhaitait vivre ici.
Je m'essuie les mains, je m'apprête à sortir des toilettes.
Je me retourne pour lancer le plus délicieux des < Bonsoir >.
Il se tourne subitement vers moi pour éjaculer sans aucun contrôle.
Je reste devant la porte. Je l'observe avec un certain amusement.
Il se reboutonne terriblement gêné. Il évite de me regarder.
Pourtant je suis debout là, à quelques mètres et j'en veux encore.
Il ferme la porte pour se soustraire à mon regard.
Je rejoins ma collègue. Elle se lève pour enfiler son manteau.
Nous payons, debout devant la caisse de la pâtisserie.
Je regarde derrière l'aquarium pour tenter de voir si le type est sortit des WC.
J'aimerais beaucoup l'embarrasser un peu plus. Par jeu, vicieuse que je suis.
Nous sortons de la boulangerie-pâtisserie. Nous sommes sur le trottoir.
Je salue ma collègue car je vais dans l'autre direction. Je marche un peu.
Je m'arrête à une centaine de mètres. Entre deux camionnettes je guette.
Le jeune homme arrive enfin. Il vient par là, agitant des clefs. Marchant vite.
Je regarde avec une grande attention partout autour de moi.
Il n'y a personne. Les circonstances poussent à mon vice.
Je m'accroupis, il arrive à ma hauteur. Il me voit. J'écarte les cuisses.
Curieusement, au lieu de saisir l'opportunité d'un contact verbal, il fuit !
Je me redresse, je m'avance sur le trottoir. Il est déjà loin.
J'ai déjà souvent remarqué cette attitude chez les jeunes hommes.
Comme s'ils étaient en même temps vicieux et timides.
Les quinquagénaires, eux, sont beaucoup plus "entreprenants"...
Je suis arrivée à la maison pour dix sept heure trente...
Isa