Histoire en plusieurs parties

Le jeune homme était seul dans l'appartement,face à lui,sur la table,une lettre marquée tout nouvelle,son être tremblait,son esprit doutait,ses forces l'abandonnait presque à l'idée de l'ouvrir. Il savait qu'elle déciderait de tout aujourd'hui,mais que tant qu'il ne se déciderait pas,le temps resterait figé et il ne se passerait rien. Il n 'y avait plus un bruit,plus un son,plus un souffle. Après tout,peut-être était-il mieux ainsi,pensa-t-il,car si ses craintes prenaient forme,il ne pourrait rien arriver de pire et tout serait fini.

Mais tu dois prendre une décision,car il n'y a bien que pour toi que le temps s'est arrêtélui répondit une petite voix du fond de son esprit,elle n'avait pas tort,s'il était vraiment décidé à aller jusqu'au bout,il ne pouvait pas rester bloqué à ce niveau-là. D'un geste,avant qu'il ne doute à nouveau,le jeune homme se saisit de l'enveloppe qu'il ouvrit.Au même moment,une vibration retentit dans sa poche.La lettre dans une main et son téléphone dans l'autre,il y lu le même mot à quelques lettres près et son coeur sembla prendre une profonde et violente embardée.Ses yeux s'ouvrirent s'élargirent un instant,sa bouche s'ouvrit mais ne laissa aucun mot s'échapper,formant bientôt un simple mais lumineux sourire.

Attrapant son manteau d'un geste et glissant la lettre dans une poche il quitta l'appartement sans penser à regarder par la fenêtre.

S'il l'avait fait,il l'aurait vue arriver de l'autre côté de la rue,avec dans la poche la même lettre et les mots magiques et si proches ayant ouvert la voie pour elle et pour lui.

Séronégatif,Séronégative.

Un récit plus "préventif", en quelque sorte ?

Pour ce qui est du début oui, mais ce n'est pas tout;).

J'attends la suite, alors.

ça va venir;).

La voila:

Enlacés l'un à l'autre,l'homme et la femme s'embrassaient langoureusement,allongés sur un lit couvert d'un plaid en laine de mouton irlandais. La grande taille,les cheveux bruns épais,le corps bien fait,les yeux gris,il serrait une main dans ses longs cheveux étincelants et l'autre dans son son dos la superbe rousse qu'il aimait passionnément depuis des mois,le regard passant de ses yeux captivants à ses lèvres d'un rouge vif contrastant avec la candeur de son corps puis à la naissance de ses seins. Leurs cœurs s'étant de plus en plus exaltés au fur et à mesure qu'ils s'approchaient de la chambre de la jeune femme et à présent qu'il était si proche son compagnon pouvait presque sentir celui de sa belle battre contre sa peau. Désirant le sentir d'un peu plus près il défit un à un les boutons de son corsage aux couleurs foncées dans un souffle court,l'ayant ôté il souleva son tee-shirt et s'arrêta en découvrant une trace légère barrant sa poitrine.

Il perçut alors dans ses yeux une complète quiétude,cela ne la dérangeait pas le mins du monde. Comprenant à présent ce qu'elle voulait dire en évoquant un gros problème survenu il y a des années,il oublia au plus vite son instant de doute et plongea les lèvres sur le mamelon rosé de son sein gauche,le léchant tout doucement comme une friandise au goût doucereux,parcourant du bout de la langue,guettant avec une petite appréhension le moindre signe de gêne ou d'insatisfaction,mais n'en saisissant aucun il passa tendrement sur l'autre sein,le caressant et le pétrissant doucement jusqu'à ce que la belle reprenne entre ses mains son visage et le ramène vers sa bouche fine et gourmande qui fusionna de nouveau avec celles de son premier amant dont l'une des mains releva sa longue jupe pour effleurer sa cuisse.

À son tour la rousse le déshabilla lentement,déposant des baisers sur son torse et défaisant les boutons de son pantalon dans des gestes aussi lent que suggestifs. En d'autre occasion,le jeune homme aurait été largement gêné mais il n'en ressentit aucune quand son sexe sortit entre les mains de sa compagne,s'il avait eût une certaine hantise en ce moment,elle s'évanouit quand un sourire impatient et sincère apparu sur son visage et qu'elle commença à le masser délicatement,faisant sortir le gland qui affermit son sourire et s'en approcha...

Oh ! J'aime !

Tu n'as pas la même chose avec une "héroïne" blonde ?

J'aurais peut-être une idée,il faut que j'y réfléchisse,par contre,tu aimes les mèches roses?

Pas ton mon style, non, mais vas-y quand même, sait on jamais, ça pourrait me convaincre !

Je ne le mettrais pas forcément,mais j'ai vu une blonde avec des mèches roses habillée de façon assez sympathique,style un peu rebelle plutôt convaincant,mais je pourrais mettre tout autre chose qui sait;).

Voila la suite:

Les yeux de l'homme semblèrent défaillir quand la bouche vierge se referma sur son sexe qui fut tout à coup enveloppé d'une chaleur humide s'intensifiant au contact des lèvres passant tout son long,la langue bien qu'hésitante frôlant le sommet rouge hypersensitif dans une cadence qui s'éveillait peu à peu. Son souffle se fit long et court et son sourire allait en s'agrandissant comme planaient de petits gémissements féminins étouffés imprégnant l'air autour de sa bien-aimée parée de la couverture irlandaise,la courbe de ses fesses ressortant sous la laine dans la ligne de sa tête baignée d'orange qui montait et descendait sur son sexe toujours plus dur. Si cela avait de loin commencé quand elle le tenait entre ses mains,il ressentait désormais comme si une partie de plus en plus en grande de lui-même converger vers son pénis dans une agréable sensation. Comprenant qu'il était peut-être trop tôt,il la fit s'arrêter :
-Tu es si...Exaltée et si exaltante mon amour,mais si tu continue je vais jouir...
Esquissant un petit sourire malicieux passant une dernière fois sa langue sur son sexe, l'amoureuse se faufila élégamment, de son aine jusqu'à sa bouche qu'elle baisa lentement.
-Tu es délicieux, dit-elle de sa jolie voix,et j'imagine ce qui va suivre..
À mon tour,son amant novice mais résolu l'étendit délicatement sur le drap,se redressant sur ses genoux. Ses mains rallièrent les boutons de sa jupe et chancelèrent moins d'un instant avant de reprendre leur oeuvre sans ciller. Ses derniers vêtements glissèrent par des mains qui levèrent chacune de ses jambes par des gestes subtils pour les reposer de part et d'autres du corps si proche,si simple mais néanmoins si beau. Pourtant déjà bien engagée,la course de son coeur amorça graduellement une nouvelle allure et la jeune Irlandaise tenta d'atténuer sa respiration pour garder l'ascendant sur soi-même. Une main assurée se posa sur la légère tenture orangée pendant que la tête brune tendait à descendre vers l'intérieur de ses cuisses...

C'est un petit peu plus court,mais j'aimerais retravailler la fin sur laquelle je n'arrives pas à me décider

...Il considéra le sexe de sa compagne et sans même y penser y fit glisser la main explorant le haut de son aine. Comme pour d'autres parties de son corps,il avait souvent fantasmé,rêvé,poétiser, mais à ce moment les mots lui auraient manqué,il oublia tout ce qu'il avait pu imaginer jusque là et choisi de faire parler ses mains. Élégamment rasée,la peau autour de son sexe avait la délicatesse d'une brise estival et sa fente légèrement humide s'ouvrit en laissant couler sur ses doigts comme un jus qui fit glisser l'un d'eux plus intimement encore. La crispation soudaine de sa compagne le fit à peine réagir,son index entourée d'une chaleur plus vive et plus moite que celle qu'il avait connu dans sa bouche,gagné d'une impatience subite,il entra son majeur et s'aventura à un petit mouvement auquel sa beauté rousse répondit en levant doucement son bassin et en gémissant. Prenant de l'assurance son compagnon accéléra l'allure et déplaçant ses doigts,remarqua tout près une sorte de voile translucide et se posa ingénument la question de sa nature,quand quelque chose lui sauta aux yeux. Je le vois!Manqua-t-il de s'exclamer quand il aperçu le clitoris au sommet de ses lèvres. Déposant un large baiser sur son sexe,il pointa le bout de sa langue contre le gland et le capuchon aussi doucement qu'il pu,goûtant ses petits cris bref mais intenses et son corps ne tenant plus en place. En d'autres moments,l'amoureux aurait pu croire qu'il lui faisait mal mais il savait que lui était donné la chance de faire l'exact inverse. Une pensée qui se vérifier quand une coulée de cyprine se déversa dans sa bouche et tout autour,un fin ruisseau sucré qui l'encouragea à continuer autant que les cris déjà bien plus forts de sa superbe compagne dont les mains s'accrochaient aux draps ou pressaient ses seins. Conscient que le moment était peut-être propice,il gratifia une dernière fois la gemme charnelle et traça un chemin de baiser de son jardin orangé jusqu'à sa poitrine et son cou,osant même passer subrepticement ses lèvres sur la cicatrice rouge et glissant au creux de son oreille:
-Dis-moi si tu as mal.
Ce à quoi elle répondit en lui offrant un baiser des plus exaltés,plus excité encore par le goût de la cyprine sur la bouche masculine.
-Ne t'inquiètes pas,je n'ai pas l'intention d'avoir mal.

Voila la suite et la fin:

Stimulé par ces mots prononcés d'une voix aussi décidée qu'invitante,il se rehaussa et saisi son sexe qu'il dirigea vers des lèvres humides qu'il écarta légèrement sans qu'elle glisse. Leurs deux sexes à présent si proches,il abrégea son souffle et la pénétra.
Il aurait pu dire que toutes les sensations qu'il avait connu jusque là s'était unies à ce moment,mais il aurait été encore loin de décrire ce qu'il ressentait. Entrant et sortant dans cette vallée gorgée de chaleur,le jeune homme baisa la peau et les lèvres de sa bien-aimée et lu dans le fond de ses yeux,entre ses cris ,son coeur bien vivant et la douceur de son corps une certaine tension qu'il reconnu. Au creux du sexe son membre heurtait la fine membrane qui séparait les adolescents amoureux des amants flamboyants et épanouis. Il ne voulait pas lui faire de mal mais plus il s'attarderait et plus il trahirait sa pensée. L'embrassant plus intensément encore il hâta le rythme autant que la force et de l'extrémité de son gland il sentit comme une poussée,un désir plus puissant que tous les autres mobiliser son bassin et l'hymen se rompit d'un seul coup comme une part de son sexe encore dehors entrait,la superbe rousse se mordit les lèvres avant que ne s'envole la plaisir et le soulagement dans un seul et même souffle. Son amant lui baisa le cou sans se rendre compte qu'il penchait un peu trop sur la gauche et glissa à côté d'elle qui,dans un sourire,pris l'ascendant et le gratifia d'un baiser baigné des milliers de flammes de sa crinière ardente. Ayant à peine remarqué son mouvement,il entendit dans sa tête les roulement de milliers de tambours où volait une voix gorgée de passion lui lançant comme une incantation quelques mots de Gaélique qu'il n'eût aucun mal à comprendre:
-Oui,mon amour,oui viens.
Du pénis jusqu'aux confins de son corps,le jeune amant sentit tout son être pris d'un frisson qui fit presque tâche au milieu de toute cette chaleur mais qui s'éleva et disparu aussitôt comme la fumée,la fatigue ou la douleur pour laisser place à une agréable chaleur,plus agréable et plus aérienne que tout autre chose et dans un hurlement d'où paru éclater tout son amour il senti son plaisir exploser en elle.
Tout sembla aller plus vite,les coups de reins se succédèrent et au milieu des battements de son propre coeur celui de sa bien-aimée lui semblait plus proche que jamais dans leur étreinte exaltée,ses baisers fantastiques ,ses mains vagabondes,la caresse de son corps contre le sien,ses cris de plaisir ponctués de mots Gaéliques,son arôme exquise,son corps...Ses mots et son esprit s'étaient évaporé pour que ne lui reste plus que la sensation de vivre un moment des plus incroyables et il mêla à ceux de sa belle un cri remontant du plus profond de lui-même tout ce qu'il avait refoulé durant toute sa vie,tout ce qui l'avait freiné et alourdit,l'empêchant d'élever sa véritable personnalité,un fardeau dont le sceau fut brisé en cet instant même et qui se dissipa comme le nuage lourd d'une tempête persistante...
Peu après,Elle et Lui laissait filer le même souffle léger et serein;l'un contre l'autre,les yeux fermés,la couette Irlandaise ramenée sur leurs corps,les cheveux roux ressortant sur la chair et le tissu. Un simple silence assemblé par le souffle de la brise passant son bras par la fenêtre...

J'aime beaucoup ...

Merci,j'ai eût un peu de mal à aborder la dernière ligne droite mais j'espère m'en être bien sorti .

Oui, je trouve que le dernier récit clôturait bien le tout.

Et la blonde ? Oubliée ?

Non,j'y réfléchi toujours ...Une blonde audacieuse,coquine et vraiment gentille .

EDIT:En fait,j'ai beau y réfléchir,je ne sais pas comment aborder cette histoire,j'ai des idées pour les moments chauds,mais je ne sais pas si le personnage principal n'est pas un peu surfait,si elle n'est pas trop cliché...